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 recapitulatif de la comptabilisation d'accident de la route!

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lapinou
Invité
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recapitulatif de la comptabilisation d'accident de la route! Empty
MessageSujet: recapitulatif de la comptabilisation d'accident de la route!   recapitulatif de la comptabilisation d'accident de la route! I_icon_minitimeVen 13 Oct - 20:25

Pourquoi parle-t-on uniquement des accidents graves ?

En matière d'accidents de la route, on distingue les accidents matériels et les accidents corporels.
Les accidents corporels comprennent les accidents légers et les accidents graves. Les accidents graves sont ceux qui ont fait au moins un blessé grave ou un tué.
Les cartes de l'accidentalité portent sur l'ensemble des accidents graves car ces données sont très représentatives de l'insécurité routière, et elles sont enregistrées sur tous les réseaux routiers français.


Que représente la " densité d'accidents " ?

La densité d'accidents sur un tronçon de route représente le nombre annuel d'accidents observés sur le tronçon, divisé par la longueur en kilomètres du tronçon. La densité d'accidents est exprimée en nombre d'accidents par kilomètre et par an.
La carte représentant les densités d'accidents graves permet de repérer les sections de routes où ces accidents sont les plus nombreux.


Que représente le " taux d'accidents " ?


Le taux d'accidents sur un tronçon de route représente le nombre d'accidents observés sur celui-ci, divisé par le nombre de kilomètres parcourus par tous les véhicules sur ce tronçon. Le taux d'accidents est exprimé en nombre d'accidents par milliards de kilomètres parcourus.
La carte représentant les taux d'accidents graves permet de repérer les sections de routes où le risque d'accident est le plus élevé.


Pourquoi avoir fait deux cartes représentant deux indicateurs différents ?

La densité d'accidents est un indicateur simple et facilement compréhensible. Néanmoins, il est plus représentatif du trafic routier que du risque d'accident lui-même : plus il y a de trafic sur une route, plus les accidents y sont nombreux.

Le taux d'accidents est en relation directe avec le risque pris en effectuant un déplacement. C'est sur la base de ce taux que l'on peut dire qu'un déplacement sur autoroute est environ quatre fois moins risqué qu'un déplacement sur une route nationale non autoroutière en France.

La densité représente le risque d'occurrence dans le temps d'un accident sur une section de route donnée, alors que le taux est directement lié au risque d'avoir un accident quand on prend sa voiture.

Densité et taux d'accidents graves permettent de disposer d'une information statistique complète de l'accidentalité observée sur le réseau routier.


Pourquoi ne pas avoir simplement représenté chaque accident par un symbole à l'endroit où il a eu lieu ?

Cette façon de procéder est effectivement possible. Elles est utilisée pour des représentations locales sur des cartes très détaillées. De telles cartes commencent d'ailleurs à exister sur les sites Internet de certaines préfectures ou services de l'Etat (au niveau départemental ou régional).
Mais cette formule n'est pas adaptée pour montrer l'accidentalité routière en une seule carte pour l'ensemble de la France. C'est pourquoi d'autres indicateurs ont été choisis.


Sur quel type de routes y a-t-il le plus d'accidents ?

Les autoroutes et routes nationales (37 000 km) supportent 40% du trafic routier en France et enregistrent 20 % environ des accidents de la route.
Les routes départementales (360 000 km) et les voies communales (600 000 km) enregistrent plus de 75% des accidents graves.

Pourquoi toutes les routes ne sont-elles pas représentées sur ces cartes ?

Pour cartographier les densités et les taux d'accidents il est nécessaire de disposer de la localisation des accidents sur les routes mais aussi des données de trafic. Toutes ces données ne sont pas disponibles sur l'ensemble des réseaux routiers français et c'est également pour cela que certains tronçons ne sont pas renseignés sur les cartes.

Pour garantir des résultats cohérents et compréhensibles à l'échelle nationale, il a donc été nécessaire de sélectionner les routes à représenter.
C'est pourquoi, dans cette première version, seules les autoroutes et routes nationales de métropole sont cartographiées. Elles représentent une part importante du réseau routier principal en France. La Corse n'apparaît pas sur ces cartes car les routes nationales y sont gérées par la collectivité territoriale de Corse.

Est-ce qu'à terme l'information sera représentée sur davantage de routes ?

A terme, cette cartographie de l'accidentalité routière en France sera complétée pour une meilleure information des usagers. L'intégration du réseau routier départemental principal à fort trafic est notamment à l'étude.
Il faudra auparavant résoudre les questions de disponibilité et d'homogénéité des données de trafic, d'accidentologie et de cartographie sur les différents réseaux.


Si une portion de route est noire ou rouge, cela veut-il dire que la route est dangereuse ?

Il faut lire les cartes d'accidentalité avec beaucoup de précaution.

Lorsqu'un accident survient dans un lieu, on ne peut pas affirmer aussitôt que ce lieu est dangereux. Un accident se produit suite à un concours de circonstances souvent nombreuses et complexes, faisant intervenir le comportement du conducteur, l'état du véhicule, la route et son environnement.

Pourquoi avoir fait des moyennes sur trois ans et sur des tronçons d'au moins 30 kilomètres ?

Les données d'accidentalité fluctuent beaucoup d'une année sur l'autre, sans qu'il y ait d'autre explication que le caractère aléatoire du phénomène observé. Elles doivent donc être traitées avec des modèles statistiques adaptés.
Pour que les méthodes statistiques puissent fournir des résultats qui aient un sens, il faut que le nombre d'accidents observés ne soit pas trop petit. C'est la raison pour laquelle on étudie les accidents sur une période longue de trois années consécutives et sur des tronçons d'au moins 30 km.
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